
La gestion des risques bancaires islamiques
26 février 2021La gestion des risques bancaires passe nécessaire par un processus clairement établit. Il s’agit de l’identification, la mesure, le contrôle et la gestion des différentes situations de risques. Toutefois, le processus de gestion de ces risques est adapté en fonction des spécificités de chaque institution.
Il tient compte de la nature des activités, de la taille et du degré de sophistication de celle-ci. Dans cet article, Finance de Demain vous présente les techniques de la gestion des risques bancaires islamiques.
Mais de commencer, voici des Conseils et stratégie pour créer et développer qui vous permettront de développer très facilement votre entreprise ou votre business. Voici les prérequis pour un système de gestion des risques efficaces.
1. Les conditions pour un système de gestion des risques efficace
Un système performant de gestion des risques doit comprendre les trois éléments suivants :
- Un environnement approprié
- Maintenir une mesure appropriée du risque
- Des contrôles internes adéquats
1.1. Un environnement approprié
La première étape de la gestion des risques bancaires consiste à instaurer un environnement approprié. Cette étape permet de fixer les objectifs et stratégies générales de la banque vis-à-vis du risque et des choix politiques de gestion. Ce travail relève de la compétence du conseil d’administration qui par la suite les communique à l’institution toute entière.
Ce conseil doit par ailleurs s’assurer que les gestionnaires prennent les mesures nécessaires pour identifier, mesurer, surveiller et contrôler ces risques. Il doit également informer de façon régulière les parties prenantes sur les différents risques encourus par la banque à travers les rapports périodiques.
1.2. Maintenir une mesure appropriée du risque
Cette deuxième étape permet à la banque de se servir des systèmes de gestion d’information. Avec ce système, la banque mesure, surveille, contrôle et fait des comptes rendus réguliers sur les risques encourus.
Les phases à franchir à ce niveau sont l’établissement de normes pour revoir et classer par catégorie les risques, une évaluation et une cotation consistantes de ces risques.
Les actions à prendre à cet égard sont la création de norme standard et la classification des éléments d’actif par catégorie de risques, la production de rapports concernant la gestion des risques et l’audit.
La banque peut aussi recourir aux sources externes pour évaluer ses risques. Elle peut utiliser par exemple la notation de crédits (crédit rating), les critères d’évaluation et de contrôle des risques. Généralement, deux approches existent pour quantifier ou évaluer les risques :
L’approche segmentaire. La méthode d’analyse différentielle par exemple permet de quantifier les risques de taux d’intérêt. La Value at Risk (VaR) quant à elle permet d’évaluer les risques de marché ;
L’approche consolidée. En évaluant le niveau global des risques de l’institution, le Risk Ajusted Return On Capital (RAROC) par exemple permet d’estimer le niveau de risque global de la firme).
1.3. Faire des contrôles internes adéquats
La troisième étape consiste pour les banques à faire des contrôles internes adéquats (d’identification et d’évaluation des différents types de risques) pour s’assurer de l’adhésion de l’équipe managériale aux diverses politiques arrêtées par le conseil d’administration.
L’un des objectifs du contrôle interne consiste à s’assurer que les tâches affectées aux personnes qui mesurent, surveillent et contrôlent les risques sont clairement séparées. Une structure d’incitation et de responsabilisation des personnes chargées de réduire les risques demeure un élément essentiel pour l’atténuation du risque global.
De façon schématique, le processus de la gestion des risques bancaires est le suivant :
2. La gestion des risques bancaires classiques
Le degré d’importance des risques diffère selon que l’on se trouve dans les banques conventionnelles ou islamiques. Les risques bancaires classiques sont ceux qui sont connus par les toutes banques.
Ils sont contraires aux risques bancaires islamiques qui sont propres aux banques islamiques. Dans ce paragraphe, nous présentons les techniques de gestion des risques bancaires classiques présentent dans les banques islamiques.
2.1. La gestion des risques bancaires islamiques : les risques de liquidité
Le risque de liquidité peut être appréhendé de deux manières. Soit comme étant le manque de liquidité, soit comme étant un excès de liquidité. L’excès de liquidité dans une banque découle soit de l’augmentation des entrées ou de la diminution des sorties des flux monétaires, soit des deux simultanément.

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La vulnérabilité des banques islamiques à ce risque est d’autant plus importante qu’elles sont plus présentes sur le marché des particuliers (marché des dépôts à court terme) que sur celui des entreprises. Plus la proportion des dépôts à court terme est importante, plus le risque de maturité de ces dépôts est important et plus le risque de liquidité s’accentue.
Pour gérer les risques de liquidité, les banques islamiques doivent accroître leurs interventions sur le marché des entreprises. Cette façon de faire lui permet d’effectuer un arbitrage entre la liquidité et la rentabilité. Elles doivent par ailleurs, créer un juste équilibre entre les objectifs de sécurité et de rentabilité.
Cependant, l’on pourrait aussi se pencher sur les liens entre les spécificités de l’intermédiation financière islamique, l’exposition et la gestion du risque de liquidité.
Ce modèle gère principalement le risque d’insuffisance d’actifs liquides pour couvrir des retraits imprévus. Il s’agit d’un risque du passif provenant des comportements imprévus et déstabilisant des déposants.
Ainsi, ce modèle de gestion cherche à comprendre et à quantifier le risque de liquidité afin de déterminer le montant optimal de réserves qu’une banque islamique devra détenir.
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Une autre façon de gérer ce risque est que la banque peut placer, pour un motif de précaution, une partie de ses fonds dans des titres émis par la Banque Centrale.
Ainsi, en cas de besoin de liquidité, ces titres seront revendus à la Banque Centrale à un prix moindre par rapport au prix d’achat, ce qui constitue en fin de compte une pénalité pour la banque déficitaire.
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2.2. La gestion des risques de crédit ou de contrepartie
Le risque de crédit est défini comme le non-respect par un débiteur de ses obligations contractuelles envers son créancier. Pour se prémunir contre ce risque, le risque de marché et le risque opérationnel, le Comité de Supervision Bancaire de Bâle (CSBB), à travers les accords de Bâle II et Bâle III, ont mis l’accent sur l’exigence de fonds propres.
Ce comité a émis des mesures prudentielles concernant la surveillance et le contrôle des risques, et la transparence des informations financières.
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Dans les banques islamiques, le risque de crédit est lié à un défaut de paiement. Il se manifeste lorsqu’une partie au contrat (Salam ou Istisna) avance des fonds ou délivre une marchandise avant de recevoir la contrepartie de son financement et s’expose, donc, à des pertes potentielles.

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Pour se prémunir contre ce risque, certaines techniques d’atténuation du risque de crédit, emprunté à la finance conventionnelle sont applicables à la finance islamique.
Nous avons par exemple la dotation des réserves pour pertes sur prêts, les techniques de nantissement, les techniques de Netting du bilan (plus ou moins compatibles avec la Charia), les clauses contractuelles atténuant le risque et le rating interne.
3. La gestion des risques inhérents aux banques islamiques
Le mode de fonctionnement des comptes d’investissements participatifs fait des BI les plus exposées au risque de maturité. En ont développé des capacités commerciales pour le financement et l’investissement qui leurs permettent d’augmenter la maturité de leurs actifs.
Même si cela reste essentiellement à court terme. Ce processus augmente les gaps de maturité et pose de sérieux problèmes de gestion actif-passif. Comme risques bancaires islamique, on a le risque déplacé, le risque fiduciaire, le risque de réputation, le risque religieux, etc.
Pour en savoir plus, consultez notre La gestion des risques bancaires islamiques
Dans cet article, nous présentons juste la technique de gestion de quelques risques spécifiques.
3.1. La gestion des risques bancaires islamiques: les risques commerciaux déplacés ou translatés
Comme nous avons présenté plus haut, le risque commercial déplacé est le plus mauvais dans les BI. Il résulte de la volatilité des rendements des actifs financés par les fonds déposés dans les comptes d’investissements participatifs. Ce risque se manifeste au moment où le taux de rendement réel est inférieur aux rendements espérés par les titulaires des comptes.
Regardez cette vidéo pour mieux comprendre la Gestion des risques Bancaires.
Pour faire face à ce type de risque, les banques développent très souvent des méthodes de gestion appropriées. De ce fait, elles peuvent s’engager dans un ensemble de pratiques qui permettent de lisser les taux de rendements sur les comptes d’investissement de manière à offrir aux titulaires de ces comptes un taux de rendement comparable au taux de rendement dans les autres banques.
Ces techniques de lissage des taux de rendements reposent principalement sur le transfert de revenu en faveur des titulaires de comptes d’investissement et la mise en place de réserves.
La BI peut faire varier le ratio de partage des profits ainsi sa rémunération en tant que Mudarib. En effet, la part des profits de la banque déterminée initialement est la part maximale. Alors que la part distribuée réellement varie d’une période à une autre en fonction du taux de rendement réel.
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La BI pourrait réduire ou même abandonner sa commission de Mudarib au-dessous de la part contractée. Pour cela, elle va attribuer temporairement de faibles bénéfices ou de plus grandes pertes aux actionnaires. Et ce, au profit des titulaires des comptes d’investissement.
Par ailleurs, les banques peuvent procéder à la mobilisation des fonds des actionnaires en situant ces fonds à un niveau considérable. Ceci en conformité avec les exigences de Bâle II et III.
3.2. La gestion des risques de réputation
Les risques de réputation sont difficiles à identifier, à cerner, à quantifier et donc à réduire. Ces risques sont inhérents au comportement et à l’activité humaine. De la même manière, les risques tantôt de surenchère, tantôt de laxisme religieux sont inhérents à des choix humains.
Les BI ne pourront s’en prémunir qu’en favorisant un degré élevé d’intégrité et de déontologie, décliné jusqu’au niveau le plus individuel. En fait, les banques islamiques souffrent de l’insuffisance du nombre de professionnels suffisamment aguerris à la finance islamique.
Pour réduire ce type de risque, la formation ou le recyclage du personnel et l’innovation constituent des maillons clés. Par ailleurs, les BI doivent effectuer des études de perception afin de quantifier ce type de risque. Le faisant, la BI pourrait réduire simultanément les risques opérationnels et fiduciaires qui sont aussi liés à l’activité humaine.
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En conclusion, nous pouvons dire que le processus de la gestion des risques bancaires islamiques doit respecter les QUATRE étapes ci dessus.
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