Comment optimiser ses images pour le SEO
Optimiser ses images

Comment optimiser ses images pour le SEO

Optimiser ses images pour le SEO peut être TRES bénéfique pour le référencement de votre site. En fait, les images sont des éléments clés sur un site web, tant pour l’expérience utilisateur que pour le référencement naturel. Selon une étude de Hubspot, les pages contenant des images obtiennent 94% plus de vues que celles n’en contenant pas.

Pourtant, la plupart des webmasters négligent l’optimisation de leurs images en SEO. Format inadapté, poids excessif, mauvais nommage, légendes creuses… Autant d’erreurs qui nuisent à l’indexation des images et ralentissent le chargement des pages. Optimiser correctement ses visuels peut permettre de gagner des positions dans les résultats de recherche et d’améliorer significativement l’expérience utilisateur. Mais par où commencer quand on est novice en SEO ?

Dans cet article, découvrez toutes les bonnes pratiques pour optimiser efficacement vos images en SEO. Du choix du format à la rédaction des légendes en passant par la compression, vous saurez exactement comment procéder pour rendre vos visuels conviviaux aussi bien pour les moteurs que les internautes. C’est parti !!!

Stratégies pour optimiser les images du sites

Choisir le bon format

Le format de vos images a un impact sur leur indexation et leur vitesse de chargement. Pour les photos, le JPEG est recommandé. Ce format permet de compresser le poids des images tout en conservant une bonne qualité visuelle. Pour un référencement optimal, le choix du format de vos images est primordial. Les moteurs de recherche ne peuvent pas “voir” le contenu des images, mais analysent certains signaux techniques pour mieux les identifier.

De manière générale, préférez les formats vectoriels (SVG), qui offrent une très grande qualité d’image et un poids fichier réduit. Pour les photos, le JPEG reste la norme, mais pensez à trouver le meilleur ratio possible entre qualité et poids de fichier. Le format PNG est intéressant pour conserver des couleurs vives sur des logos ou illustrations en aplat. Mais attention, un PNG pèsera deux à cinq fois plus lourd qu’un JPEG équivalent !

Enfin, le format WebP inventé par Google offre des photos de qualité similaire à celles d’un JPEG pour des poids jusqu’à 30% inférieurs. Son adoption croissante en fait un must à moyen terme, d’autant que les navigateurs récents le prennent déjà en charge. En choisissant le format le plus adapté à vos images, vous réduirez ainsi leur temps de chargement et facilitez leur analyse par les robots, gagnant au passage quelques précieuses places dans le classement mobile !

Veillez aussi à optimiser la taille de vos fichiers JPEG en jouant sur le taux de compression. Un poids inférieur à 100 ko pour une miniature et 500 ko pour une image dans un article est un bon ratio. N’hésitez pas d’utiliser le plugin Imagify pour optimiser vos images.

Nommer correctement ses fichiers

Le naming de vos images joue également un rôle pour le SEO. Le nom du fichier doit idéalement comporter le mot-clé principal que vous ciblez, sans espaces ni caractères spéciaux. Par exemple photo-paysage-montagne.jpg ou logo-entreprise.png. Cela permet aux moteurs de recherche de comprendre le sujet de l’image. Évitez absolument les noms du type img825.jpg qui n’apportent aucune valeur SEO. Un nombre avant l’extension est toutefois recommandé pour distinguer deux images sur le même sujet. Mis ensemble, le mot-clé + nombre forment le nom de fichier idéal.

Optimiser les dimensions

Au-delà du format, taillez vos images aux dimensions exactes qui seront affichées sur les pages web pour éviter le surplus de poids lié à la réduction automatique. Une image trop lourde étant redimensionnée par le navigateur ralentit fortement le chargement de la page. Or la vitesse de chargement est un facteur clé du référencement naturel, notamment sur mobile.

Pensez aussi à préparer plusieurs versions de vos visuels principaux aux dimensions adaptées pour la rétine (x2), un affichage tablette ou mobile. Le responsive design impose de toute façon des images redimensionnées. Enfin, évitez si possible les effets de parallax et défilements horizontal/vertical nécessitant des images très larges, au profit de formats standard pour le web (800-1000 pixels de large).

Des images natives aux dimensions parfaites pour leur emplacement garantiront des pages plus légères et mieux référencées, notamment sur les requêtes locales mobiles. Il est important de redimensionner vos images à la taille qui sera affichée sur le site web. Inutile de laisser une image en 3000×4000 pixels si elle est insérée en 500×300 px dans un article. Cela ne ferait qu’alourdir inutilement la page. Idéalement, limitez la largeur de vos images à 1200 pixels pour un affichage web. Le redimensionnement se fait facilement avec un éditeur de photos. N’oubliez pas de réduire aussi la résolution en dpi pour alléger le poids. Une résolution de 72 dpi suffit pour le web.

Bien rédiger ses légendes

La balise ALT (« alternative text ») est un attribut HTML qui permet d’associer une description textuelle à une image sur une page web. Ce texte s’affichera notamment si l’image ne peut pas être chargée correctement. Pour le référencement naturel, le contenu de cet attribut ALT est crucial. En effet, les moteurs de recherche ne peuvent pas analyser le contenu visuel d’une image. Ils se basent donc sur cette description textuelle pour comprendre le sujet de l’image et son intérêt par rapport au contenu de la page.

Optimiser ses images

L’attribut ALT doit donc reprendre le nom de fichier de l’image, que l’on enrichit généralement avec 1 ou 2 mots-clés pertinents décrivant son contenu. Exemple : « montagne-randonnee.jpg » devient « randonneur en montagne ». Attention cependant à ne pas surcharger cet attribut pour conserver sa valeur. Entre 15 et 20 mots maximum est un bon compromis.

Pour aller plus loin, vous pouvez également renseigner le champ « Titre » (Description dans certaines interfaces) lorsque vous insérez une image sur une page. Celui-ci permet de rédiger une véritable légende, plus détaillée et compréhensible par les visiteurs. N’hésitez pas à y placer des mots-clés secondaires en lien avec l’image et le contenu environnant.

Compresser ses images

La compression des images permet de réduire considérablement leur poids tout en conservant une qualité visuelle convenable. Sur un site web, des visuels allégés accélèrent le chargement des pages et améliorent l’expérience utilisateur. Il existe des outils simples d’emploi pour compresser une image déjà optimisée au bon format (PNG, JPG, WebP…). Le poids d’une image peut être diminué de 40 à 80% selon son type et sa complexité initiales.

Cependant, une compression trop agressive dégrade la qualité jusqu’à générer des pixellisations disgracieuses. Trouvez le juste ratio qualité/poids en testant différents niveaux de compression pour chaque format. En réduisant la taille de vos images dans de bonnes proportions, vous satisferez à la fois les visiteurs par des pages plus rapides et les robots des moteurs de recherche, qui apprécient particulièrement ce gain de performance.

Insérer ses images dans les articles

Enfin, pour donner un maximum de valeur SEO à vos images, pensez à les insérer au sein de vos articles de blog. Au-delà de l’optimisation des images elles-mêmes, leur intégration dans des articles de blog est également un facteur SEO non négligeable. En effet, lorsqu’une image est placée au cœur d’un article, elle en hérite directement de l’autorité en termes de référencement. Elle a alors bien plus de chances d’apparaître dans les résultats d’images que si elle est isolée ou uniquement intégrée en page d’accueil.

De plus, le texte environnant l’image permet aux moteurs de mieux saisir son contexte et donc de l’indexer plus facilement sur les requêtes correspondant aux mots-clés de l’article. En prenant le temps d’insérer vos visuels phares dans des contenus éditoriaux pertinents, vous optimisez ainsi à la fois leur référencement contextuel et celui des articles ciblés.

Pourquoi optimiser ses images

Si vous souhaitez que votre site soit choisi par les internautes, faites attention à ces 6 aspects clés pour l’expérience utilisateur sur un site web moderne. Mais de commencer, voici une formation complète qui vous permettra d’avoir un taux de conversion explosif sur votre site web.

1. Accessibilité

La consommation via les smartphones et les tablettes est en hausse. C’est une réalité qu’au début du commerce électronique, les gens préféraient acheter par ordinateur car cela leur donnait une vue plus complète de toutes les actions qui devaient être effectuées pour terminer la conversion.

Cela a changé il y a de nombreuses années avec l’émergence des téléphones intelligents. Aujourd’hui, la plupart des gens surfent sur Internet à l’aide d’appareils mobiles. C’est pourquoi avoir un site web responsive devient essentiel. Avoir un site réactif ou adaptable le rend plus flexible lors de l’accès ou de la navigation sur la page. C’est-à-dire que la conception s’adapte à n’importe quel appareil, ce qui améliore l’accessibilité.

2. Mode de navigation

La navigabilité est essentielle à l’expérience utilisateur. Si les utilisateurs entrent sur un site compliqué où ils ne trouvent pas facilement ce qu’ils cherchent, ils le quittent sans rien faire. En revanche, si la page est intuitive, elle ne demande aucun effort supplémentaire pour effectuer la conversion. Pour que votre site soit facilement navigable, il doit avoir un menu principal simple et visible. Il applique le parcours textuel que chaque utilisateur effectue afin qu’il sache où il se trouve. Il est également recommandé de limiter les options de navigation, si vous allez trop loin vous pouvez perdre les navigateurs.

3. Tout d’abord, simple

Lorsque vous créez votre site, vous voulez qu’il soit le plus complet au monde donc l’intention principale est de mettre tout ce que vous trouvez lors de sa personnalisation. C’est une grosse erreur. Les pages qui contiennent beaucoup d’informations visuelles sont souvent chargées et compliquées pour les utilisateurs. Ils partent donc, ce qui augmente le taux de rebond. Au lieu de cela, vous devriez penser à la simplicité, mais surtout à la simplicité.

4. Ne pensez pas à vous, pensez à l’utilisateur

L’expérience utilisateur, comme nous l’avons dit précédemment, sont les mesures prises sur la base d’une analyse précédente. Il est essentiel qu’avant d’effectuer toute action, vous analysiez quels sont les besoins des personnes qui entrent sur votre site, quelles sont leurs préférences et comment vous pouvez leur faciliter l’action. Pour trouver les meilleures options qui rendent votre site convivial, il est conseillé d’effectuer des tests A/B. C’est-à-dire que deux scénarios possibles sont développés pour visualiser lequel est le plus choisi ou le plus facile à utiliser.

5. Suivez le style principal

Il est important que, lorsque vous créez le site Web, vous suiviez un style sur l’ensemble du site. Si vous utilisez deux polices sur la page initiale avec une certaine couleur, et sur un autre palier, vous utilisez des topographies différentes avec d’autres couleurs, elles ressembleront à des sites différents. Vous devez suivre une corrélation de style pour pouvoir renforcer l’image de marque. Cette cohérence est essentielle pour que les utilisateurs ne se sentent pas perdus lors de la navigation sur le site.

6. Fournit la sécurité et la confiance

Les utilisateurs, pour effectuer des actions, partager des données ou atteindre une conversion, doivent être sûrs que votre site ne contient aucun malware et que leurs données sont protégées. Les cyberattaques sont monnaie courante dans les pages qui ne sont pas sécurisées, c’est pourquoi vous devriez penser à obtenir la certification SSL, pour prendre soin de votre site et des données de ceux qui y entrent.

En même temps, vous apportez de la crédibilité car cette certification garantit que vous êtes une véritable entreprise. Comme vous pouvez le voir, offrir une bonne expérience utilisateur n’est pas aussi compliqué qu’il y paraît. Si vous tenez compte de ces aspects clés et prenez les bonnes mesures, vous pouvez être l’un de ces sites qui se démarquent et sont choisis à maintes reprises par les utilisateurs.

Conclusion

Les images sont des éléments incontournables d’une stratégie SEO, quand on sait qu’elles représentent plus de 50% des octets téléchargés sur un site web. Pourtant, les moteurs de recherche ne peuvent analyser leur contenu visuel. L’optimisation technique (format, poids, dimensions) et sémantique (balises ALT et Description) des images est donc indispensable pour un bon référencement. Des visuels rapides à charger, bien nommés et légendés aideront les robots à mieux les référencer selon les mots-clés des pages où ils apparaissent.

Surtout, en prenant le temps d’insérer vos images maîtresses au sein d’articles de blog ciblés, vous leur offrez un formidable tremplin. Héritant de l’autorité des contenus, elles remonteront plus facilement dans les recherches d’images et de mots-clés associés. Une stratégie SEO reposant aussi sur des images optimisées vous fera ainsi gagner un temps précieux dans la quête de visibilité sur les requêtes les plus concurrentielles.

FAQ

Pourquoi optimiser ses images pour le SEO ?

Les images représentent souvent plus de la moitié des octets téléchargés sur une page. Des images optimisées améliorent les performances et l’indexation des pages par les moteurs de recherche.

Quel format d’image privilégier pour le référencement ?

Les formats vectoriels (SVG) sont idéals, mais le JPEG convient pour les photos. Le WebP (Google) et l’JPEG 2000 sont des formats émergents offrant de bons compromis poids/qualité.

Comment réduire le poids de ses images ?

En choisissant le bon format, puis en compressant les images sans perte excessive de qualité visuelle. Vous pouvez aussi redimensionner vos images aux dimensions exactes d’affichage.

Faut-il optimiser le nom de ses images ?

Oui, il est recommandé d’intégrer des mots-clés relatifs au contenu de l’image dans son nom de fichier pour le SEO. Ex : voiture-electrique-tesla.jpg

Comment améliorer l’indexation de ses images ?

En renseignant une balise ALT et un champ Description (titre) avec des mots-clés décrivant précisément l’image. Vous guidez ainsi les robots dans leur indexation.

Où placer ses images pour un meilleur SEO ?

Au cœur d’articles de blog optimisés pour certains mots-clés. L’image bénéficie alors de l’autorité du contenu environnant et se positionne mieux dans les recherches. Cet autre peut vous intéresser : comment trouver des mots clés pertinents

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