
Les principes de la Finance Islamique
30 décembre 2020Quels sont les principes de la Finance Islamique? La finance islamique est régie par la loi islamique, la Charia. Elle respecte un certain nombre de règles et d’interdictions. C’est une finance qui a ses propres origines et puise son essence directement dans les préceptes religieux.
Ainsi, elle est le résultat de l’influence de la religion sur la morale, puis de la morale sur le droit, et enfin du droit sur l’économie pour aboutir à la finance.
Dans cet article, Finance de Demain vous présente les principes de la finance islamique. Mais avant de commencer, voici un protocole qui vous permet de construire votre premier business sur internet.
Allons y
🌽 Les sources du droit islamique
Répondre à la question quels sont principes fondamentaux de la Finance Islamique, c’est chercher à comprendre les sources du droit musulman.
L’économie islamique dans son ensemble est assise sur le Coran, le texte le plus sacré de l’Islam. Il est la parole de Dieu qui a été dictée au prophète Mahomet par l’ange Gabriel.
Selon ce livre, le Prophète est l’intermédiaire chargé de transmettre la parole de Dieu à l’Homme. Le Coran est donc la source principale de la loi islamique et il prévaut sur toutes les autres sources de la Charia’a.
Après cette première source qu’est le Coran, la Sunna (Hâdith) est la deuxième source primaire du droit musulman.
Tout au long de la vie du Prophète, les musulmans lui ont demandé de clarifier certains passages issus du Coran dans le but de pouvoir continuer à vivre en conformité avec le modèle que Dieu leur avait enseigné. Pour ce faire, les Sunna du prophète ont été rédigées.
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Il s’agit d’un ensemble de paroles, d’actes et d’approbations du Prophète sur base duquel les musulmans peuvent s’inspirer pour définir leur orientation morale et leur comportement.
Comme source secondaire du droit musulman, on retient le consensus (Ijma), le raisonnement par analogie (Qiyas) et l’interprétation (Ijtihad).
Le mot Ijma signifie « accord sur une question » et correspond dans le cas présent à un accord trouvé par les juristes musulmans sur certaines questions de droit ou sur une situation particulière.
Le Qiya est une règle de droit qui est créée sur base de l’interprétation d’une nouvelle situation en utilisant des règles déjà existantes au sein du Coran ou de la Sunna.

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🌽 Les interdits en finance islamique
✔️ La première restriction
La première restriction est la pratique de l’intérêt (riba) et le Coran le prohibe tout particulièrement. Cette forme d’intérêt date de l’époque préislamique et a un fonctionnement tout particulier.
En cas de défaut de paiement de l’emprunteur, celui-ci doit rembourser au prêteur une somme plus élevée que son emprunt initial, en guise de sanction du non-paiement. Cet intérêt est donc largement favorable au prêteur et peut mettre l’emprunteur dans des difficultés considérables.
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À l’époque de Mahomet, le développement du riba créait des situations de quasi-esclavage des emprunteurs n’ayant pas pu rembourser.
C’est cette forme unique d’intérêt que le prophète visait en tout premier lieu à interdire, c’est-à-dire le riba. Les banques islamiques ne pratiquent pas l’intérêt.

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✔️ La deuxième grande interdiction
Après le Riba, le Gharar (incertitude) constitue la deuxième grande interdiction observée en finance islamique. Il peut être défini comme le caractère aléatoire d’éléments probables dont la nature incertaine et risquée l’apparente aux jeux de hasard.
Il regroupe les situations où l’information est incomplète ainsi que le caractère intrinsèquement risqué et incertain de l’objet d’un contrat. Le Gharar est donc présent dans tout type de contrat puisqu’aucun contrat ne connaît d’issue certaine.
Sur base de cette constatation il a donc été postulé que le « Gharar mineur » n’altérait en rien la nature du contrat. et dès lors que c’était accepté, par opposition au « Gharar excessif » qui lui est interdit car il est en mesure de causer des conflits entre les parties contractantes.
La lecture de la littérature sur le Gharar nous apprend que ce concept a été défini par de nombreux experts. Mais malgré cette pluralité d’interprétations, les auteurs sont généralement d’accord sur certains éléments causant la nullité des contrats.
✔️ La troisième grande interdiction
La troisième grande interdiction est le Qimar (Hasard) et le Maysir (Spéculation). Ces deux notions sont étroitement liées à la précédente interdiction. Elles sont même parfois confondues au sein de la littérature mais une distinction existe cependant entre ces deux concepts.
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Le Qimar est souvent défini comme étant du Maysir à savoir quelque chose qui est obtenu sans fournir d’efforts.
Cependant, la différence est que le Maysir va bien au-delà des jeux de hasard puisqu’il correspond à tout enrichissement non justifié. Ces concepts, bien que sensiblement différents, sont tout de même liés.
Globalement, ils se définissent comme toute forme de contrat dans lequel le droit des parties contractantes dépend d’un événement aléatoire. C’est notamment ce principe que l’on trouve dans les jeux de hasard et les pariages avec mise.
Maysir vient de l’adjectif arabe Yasîr : qui veut dire facile : avant l’avènement de l’Islam, les arabes considéraient ces jeux comme moyen facile de gagner l’argent… spéculer, parier sont des synonymes de Maysir.
✔️ La dernière forme d’interdiction repose
La dernière forme d’interdiction repose sur les investissements illicites. On ne peut vendre ni acheter l’illicite (vins, drogues, cigarettes…).
La finance islamique se doit d’être socialement responsable. Toutes les activités qu’Allah a créées et tous les bénéfices qui en découlent sont définis comme étant « Halal ».
Cette règle entraîne donc l’interdiction d’un grand nombre de secteurs d’activités dans lesquels les musulmans ne peuvent pas investir.
Ainsi, les jeux de hasard, les activités en relation avec l’alcool, avec l’élevage porcin ou encore avec l’armement, avec l’industrie cinématographique suscitant ou suggérant la débauche et les activités liées à la pornographie en particulier constituent des secteurs d’investissement prohibés dans l’Islam.

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🌽 Les exigences de la finance islamique
La Finance Islamique est souvent qualifiée de « finance participative ». A partir du fonctionnement des contrats de participation, elle a mis en place un système basé sur le Partage des Pertes et des Profits.
Ce système impose que, lors de la signature d’un contrat, chaque participation doit être définie au préalable, selon une proportion et non selon un bénéfice futur.
En d’autres termes, lorsqu’un investisseur procure des fonds à un entrepreneur, il est prévu contractuellement qu’ils se partageront les bénéfices.
Ainsi, en fonction de la performance de l’investissement, ils devront aussi tous deux se partager d’éventuelles pertes. Seule la preuve établie d’une quelconque négligence, d’une faute grave de la part de l’entrepreneur, libérerait l’investisseur de cette obligation.
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Ainsi, le client d’une banque Islamique a pratiquement un statut d’actionnaire dans les investissements liés à ses contrats. Son revenu prend la forme de dividende. C’est dans ce sens que la finance islamique est considérée comme étant liée au capital-risque.
✔️ La seconde grande exigence de la finance islamique
La seconde grande exigence de la finance islamique est l’adossement à un actif tangible ou l’Asset Backing. Toute transaction financière doit être sous-entendue par un actif pour être valide selon la Charia’a.
La tangibilité de l’actif signifie que toute opération doit être obligatoirement adossée à un actif tangible, matériel et surtout détenu. Ce principe de l’Asset Backing permet de renforcer le potentiel en termes de stabilité et de maîtrise des risques.
Il permet également de rassurer quant aux problématiques de déconnexion de la sphère financière à la sphère réelle.
Le principe de la tangibilité des actifs est également une manière pour la FI de participer au développement de l’économie réelle. Et ce, par le biais de la création d’activité économique dans les autres domaines.
✔️ La troisième grande exigence
La troisième grande exigence est le principe de propriété. Les règles de « ne vendez pas ce que vous ne possédez pas » et « vous ne pouvez être dépossédé d’un bien que sur la base du droit » sont la propriété d’actifs avant d’effectuer des transactions.
La connexion de la finance islamique à la sphère réelle crée un lien solide entre la finance et l’économie réelle. Cela exige également la préservation et le respect des droits de propriété, ainsi que le respect des obligations contractuelles en soulignant le caractère sacré des contrats.
Ces interdictions et exigences constituent l’essence du système financier islamique. Ces exigences et interdits répondent la question suivante: quels sont principes fondamentaux de la Finance Islamique?
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