Que veut dire Halal et Haram ?

Le mot « Halal » tient une place importante dans le cœur des musulmans. Il gère principalement leur mode de vie. La signification du mot halal est légale. Permis, licite et autorisé sont d’autres termes qui peuvent traduire ce mot arabe. Son antonyme est « Harâm » qui traduit ce qui est considéré comme un péché, donc, interdit. D’habitude, l’on parle d’Hallal lorsqu’il s’agit de nourriture notamment de la viande. Dès sa tendre enfance, l’enfant musulman doit impérativement faire la différence entre les aliments qui sont permis et ceux qui ne le sont pas. Ils doivent savoir ce que signifie halal.

En général, tous les aliments sont jugés halal à l’exception du porc. Ce dernier est qualifié de harâm. Ces règles sont stipulées dans la sunna et le coran. Les autres viandes telles que le mouton, le bœuf, la chèvre, la dinde, le poulet et autres volatiles sont classées comme étant halal.

Toutefois, le musulman ne peut pas les manger avant qu’elles subissent ce que l’on appelle la « dhabihah ». La dhabihah est une méthode qui consiste à abattre l’animal encore conscient. Celui-ci ne doit en aucun cas être étourdi. Il est égorgé vivant dans le sens propre du terme. Dans cet article, je vous présente la principale différence qui existe entre les termes Halal et Haram.

Que veut dire halal ?

La définition du mot hallal doit être apprise à tous les musulmans ainsi que tout ce qui est qualifié d’harâm. Pour les connaître, il faut se référer au guide halal. Les musulmans n’ont pas le droit de manger la chair, le sang et tout autre produit dérivé du porc. Cet animal ne peut pas être abattu même en suivant la méthode dhabihah.

Par ailleurs, tout autre animal abattu autrement est formellement interdit. Le guide stipule que ces « bêtes » ont été tuées par étouffement ou par coup de corne lorsqu’un autre animal a tenté de les tuer. Cette espèce féroce qui mange d’autres animaux ne peut pas non plus être mangée.

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Toujours dans la même catégorie des bêtes interdites à la consommation, les règles prohibent celles qui ont été sacrifiées sur un autel ou autre lieu de sacrifice. L’explication est simple, elles ont été immolées et non pas égorgées vivantes. De plus, leur partage subit une méthode considérée comme étant une pure perversité.

Les autres animaux consommables peuvent devenir halal. Mais pour cela, faudrait-il encore assimiler ce que veut dire halal. Pour que la viande puisse obtenir son titre halal, elle doit subir la dhabihah. Cette méthode ne peut cependant être pratiquée par n’importe qui. Seul un musulman peut l’effectuer. Ce dernier sait déjà par sa religion que l’animal ne doit pas être inconscient avant de le tuer.

En ce qui concerne les fruits de mer, la règle est simple, ils sont tous halal. Le Coran dicte que la chasse en mer est autorisée. Les bêtes chassées peuvent être mangées pour nourrir les voyageurs et les chasseurs eux-mêmes. L’on y retrouve également des notes qui attestent que même les animaux marins qui sont déjà morts peuvent être consommés. Les règles qui veillent au respect de la signification halal sont donc plus indulgentes pour les fruits de mer.

Quand est-ce qu’un produit est supposé être Haram ?

Haram est tout animal qui n’a pas été abattu selon les règles établies par l’Islam. À cette fin, le sacrifice Halal s’entend lorsque l’animal a été abattu en le positionnant en direction de La Mecque, qu’avant son sacrifice l’absence de stress a été confirmée, ainsi que n’avoir subi aucun type de violence active ou passive, recherchant une position confortable, sans nouer, que le tranchant à utiliser soit correct et sans encoches sur son passage, que le geste de passer le couteau soit un en avant et un en arrière sur la veine principale, toujours rapidement et avec précision, ne permettant pas une troisième passe, qui au moment du découpage se manifeste « Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux ».

Par conséquent, tout sacrifice qui ne respecte pas la condition précédente sera compris comme Haram. La viande d’animaux trouvés morts ou auxquels la mort a été infligée par la violence, y compris la suffocation, y compris celles qui ont été mangées par d’autres animaux, est également Haram. Il est interdit de manger le sang de tout animal, de la viande de porc et de sanglier et de ses dérivés. Les animaux carnivores et charognards, les oiseaux à griffes, sont également Haram.

L’alcool et les boissons qui en contiennent quel que soit leur pourcentage, les substances nocives ou vénéneuses, ainsi que les plantes ou boissons enivrantes. Ingrédients issus d’animaux interdits ou d’animaux non abattus de manière Halal. Additifs : E-441, E-422, E-470, E-483 et E-542, en plus de ceux provenant d’animaux ou d’aliments Haram. L’additif E-120 est considéré comme Haram lorsqu’il se trouve dans un pourcentage supérieur à 0,006 de la composition du produit.

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Haram est de la gélatine de porc. Les produits manufacturés qui contiennent ou sont exposés à une contamination croisée dans leur production, dont la matière première n’est pas Halal ou qui ne respectent pas les normes de fabrication Halal. Haram sont ces intérêts financiers contraires à la finance Halal ou finance islamique. Jeux de hasard et enchères non réglementés conformément aux dispositions de l’islam. Bref, voici la liste de quelques produits et activités qui sont Haram

Liste des activités et produits interdits ou Haram

Je vais développer ces activités et produits considérés comme haram en islam, en expliquant leur contexte et les raisons de leur interdiction selon la pensée islamique traditionnelle.

Alimentation et boissons :

Le porc est considéré comme impur dans l’islam. Cette interdiction s’étend à tous les produits dérivés du porc, y compris la gélatine porcine. L’interdiction est explicite dans le Coran.

L’alcool et les substances enivrantes sont interdits car ils altèrent l’état de conscience et peuvent mener à des comportements néfastes. Cette interdiction s’applique non seulement à la consommation, mais aussi à la vente et à la production d’alcool. La viande doit provenir d’animaux abattus selon le rite islamique (halal). Ce processus implique une méthode spécifique d’abattage et une invocation religieuse. Le sang est considéré comme impur et potentiellement nocif pour la santé. Cette interdiction s’étend aux aliments contenant du sang, comme le boudin noir.

Pratiques financières :

L’usure (riba) est strictement interdite. Cela inclut les intérêts sur les prêts et les dépôts bancaires traditionnels. Cette interdiction vise à promouvoir une économie équitable et à prévenir l’exploitation. Les jeux d’argent et paris sont interdits car ils sont considérés comme une forme d’enrichissement injuste et peuvent mener à la dépendance et à des problèmes sociaux.

La spéculation financière excessive est vue comme une forme de gambling et est donc découragée. L’islam encourage les investissements productifs plutôt que la spéculation pure.

Relations et comportements :

Les relations sexuelles hors mariage sont strictement interdites. L’islam considère que les relations sexuelles doivent avoir lieu uniquement dans le cadre du mariage. L’homosexualité est traditionnellement considérée comme interdite, bien que certains musulmans modernes remettent en question cette interprétation.

L’adultère est vu comme une grave transgression, nuisible à la structure familiale et sociale. La pornographie est interdite car elle est considérée comme une forme d’exploitation et de dégradation de la dignité humaine.

Pratiques sociales :

Le mensonge et la tromperie sont considérés comme des comportements immoraux qui nuisent à la confiance et à l’harmonie sociale. Le vol et la fraude sont interdits car ils violent les droits des autres et perturbent l’ordre social. La médisance (ghibah) et la calomnie sont vues comme des formes de violence verbale qui nuisent à la réputation d’autrui et sèment la discorde.

L’orgueil excessif est découragé car il peut mener à l’arrogance et au mépris des autres, ce qui va à l’encontre des valeurs d’humilité prônées par l’islam.

Autres interdits :

Le suicide est interdit car la vie est considérée comme un don sacré de Dieu qu’il faut préserver. Le meurtre est strictement interdit, sauf en cas de légitime défense ou dans le cadre d’une guerre juste selon des critères stricts.

La magie noire et la sorcellerie sont interdites car elles sont perçues comme une tentative de défier la volonté divine et peuvent impliquer des pratiques occultes considérées comme dangereuses. La consommation de drogues illicites est interdite pour des raisons similaires à celles de l’alcool – elles altèrent l’état de conscience et peuvent être nocives pour la santé.

Il est important de noter que ces interprétations peuvent varier selon les écoles de pensée islamiques et les contextes culturels. Certains musulmans peuvent avoir une approche plus nuancée ou contextuelle de ces interdictions.