Tout savoir sur la finance comportementale

Pourquoi même les investisseurs expérimentés achètent-ils trop tard, puis revendent-ils trop tôt ? Pourquoi les entreprises donc les symboles boursiers arrivent plus tôt dans l’alphabet ont-elles un petit avantage mesurable sur celles qui arrivent plus tard ? Une autre question est la suivante :  Pourquoi les gens refusent-ils de retirer de l’argent d’un compte d’épargne, même lorsqu’ils croulent sous les dettes ? Pour répondre à ces questions, il faut entrer dans la psychologie des investisseurs, étudier leurs comportements. En le faisant, vous faites ce qu’on a appelé la finance comportementale.

La finance comportementale s’est développée en partie en réponse à l’hypothèse d’efficience de marché. C’est une théorie populaire selon laquelle le marché boursier évolue de manière rationnelle et prévisible. Les actions se négocient généralement à leur juste prix, et ces prix reflètent toutes les informations disponibles accessibles à tous. Vous ne pouvez pas battre le marché, parce que tout ce que vous savez a déjà ou sera bientôt reflété dans les prix du marché.

L’équipe de Finance de Demain s’est mobilisée pour vous présenter tout ce que vous devez savoir sur la finance comportementale. En fait, une compréhension de la psychologie financière et de la finance comportementale peut être un avantage à deux égards.

Premièrement, comprendre les différentes manières dont notre processus décisionnel peut être affecté peut nous aider à éviter les pièges courants du marché boursier.

Deuxièmement, une compréhension des comportements financiers des autres acteurs du marché peut nous aider à identifier les opportunités. Le meilleur moment pour entrer dans de nouveaux métiers ou faire des investissements est lorsque les autres font des erreurs.

Mais avant de commencer, apprenez plus sur la finance quantique.

Allons-y

🥀 C’est quoi la finance comportement ?

La finance comportementale est l’étude des influences psychologiques sur les investisseurs et les marchés financiers. À la base,la finance comportementale consiste à identifier et à expliquer l’inefficacité et la mauvaise tarification sur les marchés financiers. Elle utilise des expériences et des recherches pour démontrer que les humains et les marchés financiers ne sont pas toujours rationnels et que les décisions qu’ils prennent sont souvent erronées.

Si vous vous demandez comment les émotions et les préjugés influencent le cours des actions, la finance comportementale offre des réponses et des explications.

La finance comportementale est issue des travaux des psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky et de l’économiste Robert J. Shiller dans les années 1970-1980. Ils ont appliqué les préjugés et l’heuristique omniprésents, profondément enracinés et subconscients à la façon dont les gens prennent des décisions financières.

À peu près au même moment, les chercheurs en finance ont commencé à proposer que l’hypothèse d’efficience de marché, une théorie populaire selon laquelle le marché boursier évolue de manière rationnelle et prévisible, ne résiste pas toujours à l’examen. En réalité, les marchés regorgent d’inefficacités dues à la réflexion erronée des investisseurs sur les prix et le risque.

Au cours de la dernière décennie, la finance comportementale a été adoptée dans les communautés universitaires et financières comme un sous-domaine de l’économie comportementale influencé par la psychologie économique.

En montrant comment, quand et pourquoi le comportement s’écarte des attentes rationnelles, la finance comportementale fournit un modèle pour aider chacun à prendre de meilleures décisions plus rationnelles en ce qui concerne ses finances.

🥀 Finance traditionnelle VS comportementale

Une grande partie de la théorie financière développée au cours des dernières décennies traite les investisseurs comme des rationnels. Ceci est conforme au domaine plus large de l’économie qui considère également les décideurs comme rationnels. La théorie moderne du portefeuille et l’hypothèse d’efficience de marché sont les deux théories les plus citées sur l’investissement traditionnel.

Les deux font une série d’hypothèses sur la prise de décision d’investissement. Parmi celles-ci figurent les hypothèses selon lesquelles les investisseurs cherchent à maximiser les rendements et que les investisseurs sont rationnels. La théorie de l’investissement comportemental explore le fait que les investisseurs ne sont pas rationnels.

Elle tient également compte des diverses motivations des investisseurs pour prendre des décisions. Dans une certaine mesure, cela explique certaines anomalies entre les modèles financiers et les résultats réels.

Si vous comprenez la psychologie financière, cela vous aidera à comprendre certaines failles de la finance traditionnelle. Vous serez également plus conscient de vos propres biais cognitifs et des erreurs que vous pourriez commettre en tant qu’investisseur.

Le domaine de l’investissement quantitatif tente également d’intégrer les résultats du monde réel, plutôt que la théorie, dans la prise de décision.

🥀 Finance comportementale vs économie comportementale

La finance comportementale s’intéresse à la manière dont les facteurs psychologiques et sociaux affectent la prise de décision spécifiquement sur les marchés financiers. L’économie comportementale explore bon nombre des mêmes facteurs « non rationnels » qui peuvent influer sur la prise de décision.

Cependant, dans ce cas, leur effet sur un éventail plus large de décisions est étudié. Cela peut inclure la façon dont les consommateurs et les chefs d’entreprises prennent des décisions. Il comprend également la théorie des jeux et la psychologie évolutionniste.

Ces concepts peuvent être utilisés lors de l’étude ou de la prévision de presque toutes les mesures économiques, des dépenses et de la confiance des consommateurs à la dette, à la croissance et au chômage. De plus, le terme psychologie financière est souvent utilisé pour désigner un sujet légèrement différent.

La psychologie financière est souvent utilisée dans le domaine plus large des finances personnelles. Cela comprend l’épargne, les dépenses, les dettes, les cartes de crédit et les assurances. Les planificateurs et conseillers financiers se préoccupent autant de ces facteurs que de la prise de décision en matière d’investissement.

🥀 Comprendre les biais de la finance comportementale

Lorsque les heuristiques économiques et financières conduisent à des jugements et des croyances inexacts, il en résulte des biais cognitifs. Les biais cognitifs les plus courants incluent :

Biais d’auto-attribution : croire que les bons résultats d’investissement sont le résultat de compétences et que les résultats indésirables sont causés par la malchance.

Le Biais de confirmation : accorder une attention particulière aux informations qui confirment une croyance en matière de finance ou d’investissement et ignorer toute information qui la contredit.

Biais représentatif : Croire que deux choses ou événements sont plus étroitement corrélés qu’ils ne le sont réellement.

Le Biais de cadrage : Réagir à une opportunité financière particulière en fonction de la manière dont elle est présentée.

Biais d’ancrage : laisser le premier prix ou nombre rencontré influencer indûment votre opinion.

Aversion aux pertes : essayer d’éviter une perte plutôt que de reconnaître les gains d’investissement, de sorte que des opportunités d’investissement ou de financement souhaitables sont manquées.

Ces biais et les heuristiques qui ont contribué à les créer affectent le comportement des investisseurs, la psychologie du marché et du trading, les erreurs cognitives et le raisonnement émotionnel.

🥀 Comportement des investisseurs

L’excès de confiance, l’optimisme excessif, le biais d’auto-attribution, le biais de cadrage et l’aversion aux pertes égarent souvent les investisseurs. Tous ces facteurs conduisent à des investissements irrationnels plutôt que réfléchis.

Psychologie commerciale

La psychologie du trading fait référence à l’état mental et aux émotions d’un trader qui déterminent le succès ou l’échec d’un trade. Les heuristiques d’hypothèse, telles que la prise de décision basée sur un résultat positif, le biais d’ancrage, l’aversion aux pertes et le biais de confirmation, peuvent produire des investissements ou des résultats financiers moins que souhaitables.

Psychologie du marché

Les heuristiques et les préjugés économiques et financiers humains affectent les marchés économiques, l’étrange mélange de décisions collectives et indépendantes de millions de personnes, agissant pour elles-mêmes et au nom de fonds ou d’entreprises. En conséquence, de nombreux marchés ne réussissent pas pendant de nombreuses années.

Comprendre ce qui cause les anomalies dans les valorisations des titres individuels et du marché boursier peut entraîner une meilleure performance du marché.

Erreurs cognitives

La prise de décision financière sous-optimale est le résultat d’erreurs cognitives, dont beaucoup sont dues à des biais heuristiques et d’ancrage, d’auto-attribution et de cadrage. L’exploration des découvertes en neurosciences et de leurs implications pour la prise de décision financière dans des conditions d’incertitude peut aboutir à des stratégies plus judicieuses pour la réduction des biais des clients et la gestion financière.

Raisonnement émotionnel

De nombreux investisseurs pensent que leurs heuristiques et leurs biais sont des exemples de raisonnement scientifique solide et doivent donc être utilisés pour les décisions d’investissement. Ils sont surpris d’apprendre qu’ils sont émotifs, pas logiques.

🥀 Les coûts d’un comportement financier irrationnel

La finance comportementale reconnaît que les investisseurs ont des limites à leur maîtrise de soi et sont influencés par leurs émotions, leurs hypothèses et leurs perceptions. Ces comportements biaisés et irrationnels ont des coûts réels.

Ils aident à tenir compte de la différence entre ce que les investisseurs devraient gagner et ce qu’ils réussissent réellement à ramener chez eux. DALBAR, une société de recherche financière, a mené de nombreuses études comparant le taux de rendement des investisseurs à la performance du marché.

Par exemple, l’investisseur moyen en actions a obtenu un rendement annuel moyen de 4,25 % au cours des 20 années entre 2000 et 2019. Dans le même temps, le S&P 500 avait augmenté de 6,06 %.

Les investisseurs à revenu fixe ont également laissé de l’argent sur la table, gagnant 0,47 % au cours de ces 20 années. En même temps qu’un commun fond indiciel des obligations, le Bloomberg Barclays US Aggregate Bond Index, a gagné un peu plus de 5 % par an.

Si les investisseurs étaient rationnels, il semble qu’ils auraient dû pouvoir se rapprocher beaucoup plus du S&P 500, voire le dépasser s’ils étaient prêts à prendre plus de risques. Mais ils ont fait pire.

🥀 Concepts de base de la finance comportementale

Étant donné que les biais peuvent survenir pour diverses raisons, les professionnels utilisent des concepts de finance comportementale pour analyser la cause et l’effet de ces biais. Les professionnels séparent souvent les concepts de finance comportementale en ces cinq catégories :

Comptabilité mentale

La comptabilité mentale est la tendance des individus à épargner et à allouer de l’argent à des fins spécifiques. Cela peut amener les individus à accorder des valeurs différentes au même montant d’argent. Parce que les gens classent les fonds différemment, cela peut entraîner une activité financière irrationnelle, ou du moins irrégulière.

Pour compenser la comptabilité mentale, de nombreux professionnels de la finance encouragent leurs clients à reconnaître la comptabilité mentale et à attribuer une valeur égale à des sommes égales d’actifs.

Comportement de troupeau

Le comportement grégaire fait référence à la tendance des individus à imiter les décisions financières des autres. Par exemple, si une personne remarque que d’autres investissent dans une certaine action, cela peut la motiver à faire de même. Les professionnels sont témoins de ce concept dans plusieurs aspects de la société, mais il est particulièrement répandu dans les décisions financières.

Parfois, lorsque le comportement grégaire affecte un individu, il met en péril sa capacité à prendre une décision éclairée, car le comportement grégaire amène les individus à supposer que d’autres personnes effectuent des recherches pour leurs décisions, sautant l’étape pour eux-mêmes.

Écart émotionnel

Un écart émotionnel décrit quand une émotion extrême motive les décisions financières d’un individu. En finance, les émotions qui composent souvent un vide émotionnel sont l’anxiété, la cupidité, l’enthousiasme et la peur. Les lacunes émotionnelles peuvent affecter la capacité d’un individu à prendre les meilleures décisions financières. Par conséquent, les professionnels de la finance essaient souvent d’offrir des conseils rationnels à leurs clients à la place.

Ancrage

Le concept d’ancrage examine sur quoi un individu fonde ses décisions financières. Souvent, cela signifie attribuer une valeur aux actifs financiers en fonction d’un point de référence fixe, tel que le prix moyen. Par exemple, si un professionnel voit qu’une certaine action coûte 100 $, il peut utiliser ce prix d’achat comme référence pour déterminer la valeur réelle de l’action. Cela amène les individus à ignorer d’autres indicateurs de valeur.

Self-attribution

L’auto-attribution est la tendance à prendre des décisions basées sur une surestimation de ses propres compétences. Certains experts en finance comportementale considèrent l’auto-attribution comme une forme d’écart émotionnel.

Cela peut signifier qu’un individu considère que ses connaissances sont supérieures aux niveaux des autres professionnels. Les individus peuvent éviter l’auto-attribution en écoutant les conseils de professionnels de la finance et en recherchant les résultats possibles d’une décision avant de s’y engager.

🥀 La finance comportementale est un domaine en plein essor

La finance comportementale est désormais mise en œuvre dans les modèles commerciaux des conseillers financiers et les pratiques d’engagement des clients. Pour les analystes financiers, les gestionnaires d’actifs et le processus d’investissement lui-même, la finance comportementale prend également de l’importance en tant que base d’une méthodologie d’investissement.

Il est maintenant possible d’obtenir une désignation de finance comportementale. C’est quelque chose à considérer si vous voulez comprendre les marchés ou exceller en tant que conseiller financier. Une bonne planification financière vous aidera.

Conclusion

La finance comportementale montre que les individus ne prennent pas nécessairement leurs décisions sur la base d’une analyse rationnelle de toutes les informations. Cela peut conduire à des mouvements qui s’éloignent d’un juste prix pour les actions d’une entreprise individuelle, et du marché dans son ensemble à une période où les cours des actions sont collectivement très élevés ou très bas.

Une compréhension approfondie de tous les différents biais comportementaux et des impacts potentiels de la finance comportementale n’est pas requise à ce niveau, mais les termes et concepts abordés dans cet article peuvent apparaître dans une question d’examen. Mais avant de vous quitter, voici une formation qui vous enseigne comment vendre des conseils sur internet. Cliquez ici pour l’acheter.